Vers
la fin du XVIème siècle (règne de Henri IV), la population
s'accroissant par ailleurs
,
la sécurité étant revenue dans nos régions, le vieux castrum
(le Chateau), est abandonné peu à peu et le village
se reconstruit dans la plaine
où
une église se reconstruit en 1616 sur l'emplacement de
la vieille chapelle
en
ruines de Notre-Dame de la mer.
Sous
le règne de Louis XIII la prospérité de CASSIS s'accroit
et surtout par l'exportation par mer de ses vins qui commencent
à être renommé et de la pierre provenant des carrières.
Son port naturel PORT- MIOU, s'avère peu commode et insuffisant,
n'ayant avec le village de communications que par les sentiers
muletiers et il devient indispensable de créer un port à proximité
de l'aglomération.
Les
travaux furent commençés en 1623 et une jetée fut construite.
Soixante
ans plus tard (1683), Cassis village ne cesse de prospérer
et de s'agrandir.
Durant
les tristes années de la terreur, si les passions n'y furent
pas aussi déchainées que dans les autres cités voisines, il y
eut néanmoins à déplorer
la mort du Maire, Monsieur de GARNIER et de ses cinq conseillers
municipaux, guillotinés à Marseille, le 6 Janvier 1794.
Sous
l'Empire, Cassis, comme toutes les villes maritimes, eut à
souffrir du blocus des côtes par les escades anglaises.
Son
commerce fut complétement arrêté. Toute la population masculine
de 18 à 55 ans était mobilisée à l'armée ou dans la flotte
impériale.
Les champs restaient en friche. Le 16 Août 1813 au soir, la compagnie
de débarquement d'ûne
frégate
anglaise, qui depuis l'après-midi louvoyait dans le golfe,
s'empare par surprise du chateau, transformé en batterie de six
pièces de camons et défendu par une faible garnison.
Puis les marins anglais pillent les maisons du port, évacuées
en hâte, et coulent les barques de pêche avant de se retirer.
Au cours du XIXème siècle, CASSIS vit tranquillement
son existence de petit village, tirant
ses ressources de la pêche, de la culture, de la vigne qui fournit
un vin renommé et de
l'exploitation
de ses carrières de pierre.
Son
port est fréquenté par de nombreux voiliers caboteurs qui viennent
y chercher principalement
la chaux et les ciments des usines de Roquefort-la-Bédoule.
Vint
la guerre de 1914-1918, au cours de laquelle cinquante
sept de ces enfants soldats ou
marins
trouvèrent une mort glorieuse.
C'est à partir de 1920 que CASSIS commence à se transformer.
Si l'agglomération du village reste toujours ce qu'elle était,
ou à peu près, au siècle dernier,
par
contre, de nombreuses villas se construises dans les quartiers
ruraux, notamment
vers
PORT-MIOU.
Après
la guerre de 1939-1945, (où 8 de ses fils périrent),
la vogue ne fait que s'accentuer,
le village lui-même s'étend, des immeubles en co-propriété s'élèvent
et les lotissectents se
couvrent
de nouvelles et élégantes villas pour les estivants,
si bien que le nombre de 8001 habitants recensés durant l'annee
1999 ( source insee) TRIPLE au cours des mois d'été.
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